Andreia, étudiante et activiste pour Amnesty International

AMNESTY

Faire la connaissance d’une personne passionnée est déjà un rare bonheur. Et lorsque cette passion est de se poser des questions sur le monde, pour ensuite mieux aider les autres, alors là c’est le jackpot. Andreia et moi avons partagé la même classe durant notre dernière année de gymnase (ou collège, ou lycée, l’appellation change selon les régions, en bref, la dernière année d’études avant l’Université). J’ai adoré retrouver cette étudiante en sciences sociales et politiques, intelligente et engagée, pour discuter avec elle de l’Association Amnesty International de l’Université de Lausanne qu’elle vient de co-créer.

Céliane

Rencontrez Andreia :

Tu t’es réveillée un matin et tu t’es dit « Et si je fondais une branche d’Amnesty International à l’Université de Lausanne ? ». Comment s’est passée la création de l’Association Amnesty International de l’Université de Lausanne ?

  • En Suisse, il existe un groupe plus large « Amnesty Youth » qui possède différentes branches dans les gymnases, les universités… Donc avec deux amies, nous voulions rejoindre la branche de l’Université de Lausanne, où nous étudions et c’est là que nous avons découvert qu’elle avait été fermée, faute de membres actifs ! Alors à nous trois, nous l’avons refondée à la fin 2016. Maintenant nous comptons une vingtaine de membres. C’est un succès très rapide, nous ne nous y attendions vraiment pas, mais c’est génial !

 

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Quelles sont les causes pour lesquelles vous vous impliquez particulièrement ?

  • Comme nous sommes encore un relativement petit groupe, si on compare avec Amnesty Youth notamment, nous mettons pour l’instant l’accent sur deux causes : les femmes et les migrants. Nous avons déjà pu organiser la diffusion d’un film sur les réfugiés, suivi d’une conférence. La salle était pleine, nous étions très contentes ! Nous avons plein de projets, notamment la promotion du livre «Mes héroïnes : des femmes qui s’engagent », écrit par Manon Schick, une militante d’Amnesty. Nous allons aussi prochainement organiser une conférence sur la situation du Congo et de ses mines de cobalt. Donc en fait, je me rends compte que notre travail s’étend et touche forcément à d’autres sujets. Et la toute première chose qui m’a révoltée et donné envie de m’investir était l’écologie, la déforestation et cætera. Finalement, je pense que toutes ces problématiques sont liées. Mon but est vraiment de sensibiliser un maximum de personnes à tout cela.

 

Et pour ton avenir, est-ce que tu imagines de rester dans le domaine des sciences politiques ?

  • J’adore ce que j’étudie, j’ai l’impression de mieux comprendre certains mécanismes du monde. Donc j’aimerais vraiment faire mon Master dans un domaine proche, ou en sciences sociales et politiques, mais il y en a tellement qui m’intéressent que je n’arrive pas à me décider !

hands

Photos prises au Coccinelle Café, à Lausanne

Site d’Amnesty Suisse : https://www.amnesty.ch/fr

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