Lorsque j’ai goûté pour la première fois le chocolat « Désolé », je n’ai eu qu’une idée en tête : il me fallait faire une bêtise pour devoir présenter mes excuses à la victime en lui offrant un paquet de chocolats « Désolé ». Soulevée de joie et de gratitude devant le petit paquet délicieux, la victime me pardonnerait instantanément. Et puis me proposerait bien sûr de partager l’offrande.
Mais malheureusement, je n’ai jamais mis ce plan parfait à exécution parce que je me suis souvenue qu’après la bêtise, le chocolat aurait été entre mes mains à moi. Pendant tout le trajet jusqu’à son destinataire. Et qui plus est sans témoin. Et après, qu’est-ce que j’aurais pu lui dire, à la victime ? « Désolée, j’ai gardé le chocolat. Voilà une pâquerette. C’est chouette aussi, une pâquerette. »
Aujourd’hui, bienvenue dans un monde de fantaisie et de chocolat avec Davide Valda, ingénieur des médias audiovisuels, qui a déjà écoulé vingt-mille sachets de son inimitable chocolat suisse, bio et équitable.
Céliane
Du chocolat pour faire ses excuses ?
Tout a commencé avec une fausse pub que j’avais faite pour m’amuser, c’était l’histoire d’une personne âgée qui en avait marre de s’excuser tout le temps pour ses erreurs, et qui trouvait alors une machine à fabriquer du chocolat pour le distribuer autour d’elle à chaque bêtise. On voulait dépoussiérer cette image du chocolat suisse, tu sais, ils sont toujours dans les mêmes horribles boîtes dorées. Pourquoi est-ce que les Suisses doivent toujours passer pour les ennuyeux ? (rires) Je travaille dans l’audiovisuel, mais j’ai pensé que le goût est aussi un excellent moyen de communication !
L’idée du chocolat Désolé est géniale, le goût parfait, mais il a d’autres atouts : il est bio et issu du commerce équitable, pourquoi ?
Merci. Tout d’abord, c’était important pour nous, pour l’équipe autour du projet, qu’il soit bio avec uniquement des ingrédients naturels et que personne ne soit exploité pour sa fabrication. C’est une chocolatière de la région qui le fabrique dans son petit atelier. Et ça soutient aussi notre concept : du chocolat pour faire ses excuses ne peut pas être « coupable » de quoi que ce soit, non ?
Quels obstacles as-tu rencontrés lorsque tu as lancé ce projet, il y a un peu plus d’un an ?
Quand l’on se lance dans le commerce d’un produit bio et équitable, on rencontre beaucoup de difficultés : par exemple notre emballage fabriqué en France coûte au moins 70 fois plus cher que si nous le commandions en ligne en Chine et le faisions venir en avion. Dans le domaine du chocolat, ce sont des énormes groupes de produits laitiers qui contrôlent presque tout, alors il faut se battre pour se frayer un chemin. Ensuite, ce sont nos labels qui vont vérifier toute la chaîne et garantissent que tous les points qui concernent l’éthique soient respectés. Mais même si c’est dur, c’est un choix qui en vaut la peine : faire quelque chose avec de vraies valeurs !
Chocolat Désolé en vente dans tous les Globus de Suisse et d’autres points de vente à découvrir ici